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Née Nnoseng Ellen Seraengwe le 29 juin 1914 dans une province d’Afrique du Sud, Ellen Kuzwayo, littéraire, militante et femme politique sud-africaine est décédée le 19 avril 2006 à Soweto.
Une militante
Enseignante, puis travailleuse sociale, Ellen Kuzwayo se sensibilise très tôt à la cause défendue par l’African National Congress (ANC) de Nelson Mandela. Elle participe même à la création de la Ligue de Jeunesse de l’ANC en 1940. Peu après son mariage avec Godfrey Kuzwayo, Ellen intègre le Young Women’s Christian Association dont elle devient secrétaire, puis rejoint le Mouvement de conscience noire présidé par Steve Biko.
Son militantisme débute après les émeutes et le massacre d’étudiants de Soweto en 1976. En 1977, elle est placée en détention pendant 5 mois. À la libération de Nelson Mandela en 1990, elle tente une carrière politique sous l’égide de l’ANC et est élue députée en 1994 lors des premières élections législatives non raciales du pays.
Une auteure
Ellen se fait notamment connaitre par son autobiographie Call Me Woman, publiée en 1985. Sous le feu de l’apartheid, elle expose avec un franc-parler les injustices commises contre la population noire en Afrique du Sud. Le succès de l’ouvrage est tel qu’elle reçoit le prix littéraire de la Central New Agency (CNA Prize), décerné pour la première fois à une femme noire. Cette œuvre est traduite en français par Hélène Dumas, en 1987 chez les Éditions Robert Laffont.
Ellen Kuzwayo est également l’auteure d’un recueil de nouvelles intitulé Sit Down and Listen et d’un recueil de proverbes African Wisdom : a personnal collection of Setowana Proverbs.
En hommage à cette militante, l’université de Johannesburg décerne, depuis 2011, le prix Ellen Kuzwayo Council pour récompenser les « contributions exceptionnelles » à long terme sur la recherche scientifique, la société ou l’université.
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