Un peu d’histoire
(Histoire autour du monde arabe )
UN JOUR, UNE HISTOIRE RACONTÉ PAR Al MANACH
Chaque Jour, Al Manach (Partenaire des pompes funèbre musulmanes Elamen) vous raconte une histoire autour du monde arabe.
naissance de Marguerite Yourcenar, essayiste, poète, romancière française – Almanach
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Le 8 juin 1903 est née Marguerite Yourcenar, essayiste, poète, romancière française. Elle est la première femme qui intègre l’Académie française en 1980.
Une jeunesse forgée par les voyages
Marguerite Yourcenar voit le jour à Bruxelles. Sa mère décède 10 jours après l’accouchement et c’est sa grand-mère paternelle qui se charge de son éducation. Dans sa jeunesse, elle passe ses étés dans le château familial à Saint-Jans-Cappel et les hivers dans la ville de Lille. Son père, un grand voyageur emmène Marguerite dans ses déplacements. En sa compagnie, la jeune fille va découvrir Londres, l’Italie, la Suisse ou encore le Midi de la France. En ce qui concerne ses études, Marguerite Yourcenar suit une formation classique basée sur les langues vivantes et à l’étude du grec et du latin. Ce qui va fortement influencer dans ses œuvres.
Premiers œuvres, premiers succès
En 1929, Marguerite signe son premier roman intitulé : Alexis ou le Traité du vain combat. Elle y relate l’histoire d’un musicien célèbre qui révèle son homosexualité à sa femme et lui exprime son souhait de la quitter pour en finir avec les mensonges. En 1936, elle publie Feux puis deux ans plus tard Nouvelles orientales. En 1939 sort le Coup de Grâce suivi de deux romans Mémoires d’Hadrien paru en 1951 et L’œuvre au noir en 1968. Ces derniers contribuent à lui donner une renommée internationale. A part les romans, Marguerite rédige son autobiographie Le Labyrinthe du monde composée en 3 parties. Elle réalise également plusieurs traductions de roman et d’œuvres littéraires. Enfin, elle rédige de nombreux essais comme Les Songes et les Sorts, Le temps, ce grand sculpteur.
En 1980, l’écrivaine reçoit la consécration puisqu’elle devient la première femme de l’histoire à être élue à l’Académie française. Deux ans plus tard, la Fondation Marguerite Yourcenar est née selon les souhaits de la romancière elle-même.
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mort de Mâlik ibn Anas, juriste et théologien musulman – Almanach
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Le 7 juin 795 marque le décès de Mâlik ibn Anas, juriste et théologien musulman. Il est le fondateur de l’école malékite.
Un maître du Hadith
Dès l’âge de 17 ans, Mâlik ibn Anas enseigne sa science du Hadith et donne des avis de jurisprudence à ceux qui viennent le consulter. Concernant la jurisprudence, Mâlik puise ses sources dans le livre saint. En effet, c’est dans le coran qu’il trouve les preuves juridiques et les jugements légaux sur lesquels s’appuyer. Par ailleurs, Mâlik considère également que la Sunnah ainsi que les verdicts et les jugements énoncés par les compagnons du Prophète Muhammad (psl) doivent être pris en compte en matière de jurisprudence. Ces quelques principes vont constituer entre autres les fondements de l’école malékite dont le fondateur n’est autre que Mâlik ibn Anas.
Al-Muwatta, ouvrage de référence
Dans son principal œuvre, Al-Muwatta, Mâlik compile des hadiths prophétiques et les avis juridiques émanant des compagnons du prophète. Il faut souligner que cet œuvre est davantage un ouvrage de Fiqh dans lequel Mâlik expose des opinions consensuelles dans la jurisprudence de Médine tout en s’appuyant sur des preuves découlant de la Sunnah appliquée dans cette ville. Mâlik va mettre dix ans pour constituer cet ouvrage de référence pour l’école malékite et durant 40 ans, il y apporte régulièrement des mises à jour.
Une mort digne
A l’âge de 85 ans, Mâlik est atteint d’une maladie. Durant 22 jours, il lutte mais finit pas succomber. Sa dépouille repose à Médine plus précisément au cimetière Al-Baqî. C’est le gouverneur ‘Abd Allâh b. Zaynab en personne qui se charge de la prière funéraire.
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célébration de la journée mondiale de l’environnement (JME) – Almanach
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Le 5 juin marque la célébration de la journée mondiale de l’environnement. Une journée importante pour inciter une prise de conscience et une forte mobilisation à l’égard de l’environnement.
Une journée très spéciale
Lancée en 1974 à l’initiative du PNUE (Programme des Nations-Unies pour l’Environnement), la journée mondiale de l’environnement est aujourd’hui célébrée dans plus d’une centaine de pays dans le monde.
Chaque journée mondiale de l’environnement s’articule autour d’un thème dont l’objectif est d’attirer l’opinion publique sur un problème environnemental spécifique. Tous les ans, l’organisation de cette journée particulière est confiée à un pays hôte.
Parmi les buts de la JME, on peut citer l’encouragement des peuples à être plus actifs dans le développement durable, la reconnaissance du rôle des communautés dans les changements d’attitude relatifs aux problématiques de l’environnement ou encore la promotion et la préservation du partenariat entre les peuples et les nations.
Les trois dernières éditions
L’Angola, le Canada et l’Inde ont hébergé successivement les éditions 2016, 2017 et 2018 avec comme thématique respectif : « Tolérance zéro à l’égard du commerce illicite d’espèces sauvages » ; « Rapprocher les gens de la Nature » et « Lutte contre la pollution plastique ». Même si les principales manifestations de cette journée mondiale de l’environnement sont assurées par le pays hôte, chaque pays dans le monde peut organiser des évènements pour la célébrer. A souligner que plusieurs expositions se déroulent au cours de la semaine correspondante.
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Aïd el-Fitr – Almanach
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Célébré à la fin du Ramadan, l’Aïd el-Fitr est défini comme la fête de la rupture du jeûne. Un grand moment de joie pour les croyants musulmans qui, après un mois de jeûne, sont purifiés de leurs pêchés.
Une fête en l’honneur de Dieu
L’événement a lieu le premier jour du mois de Shawwal à l’apparition de la nouvelle lune. L’Aïd el-Fitr est l’occasion pour les croyants musulmans de rendre grâce à Dieu. En effet, la période de jeûne est censée édifier et purifier chacun. Selon la Sunna, la veille de l’Aïd el-Fitr, Dieu a interpellé les anges : « Ô Mes Anges ! Quelle est la récompense de ces travailleurs qui ont terminé leur tâche (le jeûne) ? » Les anges ont répondu qu’ils devraient être récompensés. Le Tout-Puissant a alors répondu : « Soyez témoins, Je leur ai tous pardonnés ».
Autres appellations
La fête de la rupture du jeûne est désignée par différents termes, selon le pays. L’appellation Aïd el-Fitr est originaire d’Arabie. Au Maghreb, la fête est plutôt connue sous le nom d’Aïd es-Seghir. Les indonésiens, quant à eux, préfèrent le terme Idul Fitri ou Lebaran qui connote la dispersion après avoir communié dans le jeûne. En Malaisie et à Singapour, les croyants conviennent sur l’appellation Hari Raya Puasa. De leurs côtés, les turques utilisent le terme Ramazan Bayram ou Seker Bayram (fête du sucre). En Afrique de l’ouest, au Sénégal comme au Mali par exemple, on célèbre la Korité, tandis qu’au Nigéria, la fête est appelée Karamas’Sallah ou Djingar Keyna (petite fête).
De grandes festivités
La célébration de l’Aïd el-Fitr s’étend sur trois jours au minimum. Selon la tradition, les musulmans avalent de petites douceurs telles que des dates avant de se rendre à la mosquée pour assister à la prière collective. Ils ont également pour devoir de payer la zakât al-Fitr (aumône de la rupture du jeûne) le matin ou au plus tard, avant le début de la prière. Pour se rendre au culte, les croyants s’habillent de leurs plus beaux accoutrements pour être agréable à Dieu qui est « beauté et apprécie à beauté ». Par ailleurs, les trois jours de festivités sont aussi marqués par la distribution de cadeaux aux enfants et de nourritures pour les plus démunis.
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Le général de Gaulle prononce un discours historique à Alger – Almanach
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Le 4 juin 1958, le Général de Gaulle prononce un discours historique à Alger. Un discours ambigu qui a pour objectif de rassurer toutes les parties prenantes au conflit algérien.
Le retour aux affaires du Général de Gaulle
Le Général de Gaulle effectue son retour en politique au cours de la crise du 13 mai 1958. Incapable de trouver une solution à la crise algérienne, le président René Coty lance un appel au Général de Gaulle. Celui-ci accepte de revenir sur la scène politique. Le 1er juin, l’Assemblée nationale procède à son investiture et de Gaulle devient ainsi président du Conseil de la quatrième République. 3 jours plus tard, il rejoint Alger et prononce un discours devant une foule massée place du Forum.
Un discours pour contenter tout le monde
Dans son discours « Je vous ai compris », de Gaulle lance un appel à la fraternité et considère les algériens comme « des français à part entière avec les mêmes droits et les mêmes devoirs ». Il rend ensuite hommage à l’armée française avant de s’adresser aux « dix millions de Français d’Algérie » appelés aux urnes afin de « décider de leur propre destin ». L’ambiguïté du discours veut que chaque partie ait le sentiment d’être écouté. D’un côté, le Général laisse croire aux partisans d’une « Algérie française » qu’il soutient leur projet mais de l’autre, il veut accorder aux musulmans les mêmes droits qu’aux français.
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Prophète Ismaël (psl) – Almanach
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Premier fils d’Abraham (psl), Ismaël (psl) est connu comme étant le premier arabe nommé au titre de Prophète de Dieu. Ce Messager se distingue par sa grande foi et l’estime qu’il porte envers les valeurs de l’hospitalité et du partage.
Grandir sous la protection divine
Alors que Sarah, la femme d’Abraham (psl) est stérile, celui-ci décide d’avoir un enfant avec sa servante Agar. Ainsi nait Ismaël, un prénom hébreu qui signifie « Dieu a entendu ma demande ». Plus tard, Sarah enfante d’Isaac, et convainc son époux d’éloigner Agar et son fils de leur foyer. Le père de famille emmène alors sa servante et son fils Ismaël très loin et les laisse à leur sort dans un endroit désertique. Agar doit dévouer corps et âme pour épargner son enfant de la déshydratation.
Ainsi, elle va et vient du mont As-Safa à Al-Marwa sept fois jusqu’à ce qu’elle entend une voix rassurante. C’est à ce moment que l’ange Gabriel apparaît et se rapproche du lieu appelé ZemZem. L’ange creuse le sol avec son aile jusqu’à faire jaillir une fontaine d’eau. Agar s’empresse d’y emmener son fils pour se désaltérer. Puis, avant de partir, l’archange Djibril prononce ces paroles : « N’aie pas peur de te sentir abandonnée, car c’est ici que sera bâtie la maison de Dieu par ce garçon et son père, et Dieu n’abandonne jamais son peuple ». Ainsi, Ismaël grandit dans la vallée et fonde une famille avec une des femmes du peuple de Jurhum qui est venu s’installer près de la source peu de temps après sa formation.
Appelé à rebâtir la maison de Dieu
Des années plus tard, Abraham (psl) revient dans la vallée pour rendre visite à Ismaël (psl). Arrivé au seuil de la maison de son fils, il rencontre l’épouse d’Ismaël qui ne se montre pas très accueillante. Le vieil homme dit alors à la femme de transmettre un message à son mari comme quoi il devra changer le pas de sa maison. Quand celle-ci transmet le message à Ismaël (psl), ce dernier comprend alors qu’il s’agit d’une métaphore qui lui conseille de divorcer de sa femme. Sans hésiter, il rompt son engagement et se marie avec une autre femme de la tribu de Jurhum.
Quelques temps après, Abraham (psl) revient chez Ismaël (psl) et fait la connaissance de la nouvelle femme de son fils. Consentant à cette nouvelle union, le vieil homme fait transmettre un nouveau message : « Quand Ismaël reviendra, tu lui passeras mes salutations et lui dira de prendre soin du pas de sa maison ». La femme d’Ismaël (psl) rapporte le message tel quel à son mari, et celui-ci comprit qu’il devait garder son épouse. Puis, vient un autre jour où Abraham (psl) rencontre enfin son fils.
Tandis qu’Ismaël (psl) taillait des flèches près du puits de Zemzem, son père lui demanda de reconstruire avec lui la Kaaba qui est devenue le premier sanctuaire dédié à l’adoration d’Allah. C’est à cette occasion qu’Abraham (psl) et Ismaël (psl) invoquent Dieu et effectuent le premier pèlerinage dans la mosquée : « Notre Seigneur, accepte ceci de notre part : Tu es, en vérité, Celui qui entend et qui sait. Notre Seigneur, fais que nous Te soyons soumis et fais descendre de nous une communauté qui Te sera soumise, montre-nous nos rites et accepte notre repentir… » (Sourate 2 :127-128).
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naissance d’Abdelaziz Gorgi, peintre d’origine tunisienne – Almanach
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Le 2 juin 1928 marque la naissance d’Abdelaziz Gorgi, peintre d’origine tunisienne. Il est connu pour être une des grandes figures du milieu artistique tunisien.
Une vie dédiée à la peinture
Abdelaziz Gorgi voit le jour à Tunis. Entre 1944 et 1949, il fréquente l’école des beaux-arts de Tunis mais c’est à l’Ecole de Paris qu’il débute sa carrière. Il revient ensuite dans son pays natal et contribue largement à la mise en place de l’Ecole de Tunis. Dès 1968, il va occuper la présidence de ce groupe tout en assurant des fonctions d’enseignant.
Des œuvres dans le monde entier
Les œuvres d’Abdelaziz sont visibles en Tunisie mais aussi à l’étranger. En effet, l’artiste signe de magnifiques réalisations pour le compte d’institutions telles que l’OMS ou l’UPU (Union Postale Universelle) située à Berne. En 1960, ses expositions sont aussi présentes aux Etats-Unis notamment à New-York et à Chicago.
En Tunisie, il crée sa galerie personnelle en 1973 cependant ses œuvres restent visibles à la fois dans l’espace urbain mais également dans de nombreux musées du pays. Le peintre possède à son actif plusieurs œuvres mêlant sculptures, dessins, tapisseries, œuvres murales, timbres, lithographies…
De nombreuses récompenses
En 1990, Abdelaziz obtient le prix du mérite au niveau des arts plastiques. 9 ans plus tard, il reçoit des mains du président Ben Ali l’Ordre national du mérite. En l’an 2000, Ben Ali lui attribue « le prix du président de la République pour la création et l’innovation ».
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Salman le Perse – Almanach
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Un des premiers musulmans qui n’est pas d’origine arabe, Salman le Perse est un personnage important de l’islam. Son rôle est tel que le Prophète Muhammad (psl) le surnomme « l’héritier de l’islam ».
Une découverte capitale
Salmân Al-Fârisî voit le jour dans la région d’Ispahan. Dès son plus jeune âge, il n’est pas convaincu du bien fondé du zoroastrisme, la religion de son père. Un jour, ce dernier lui confie une mission au domaine. En chemin, le jeune homme passe à proximité d’une église chrétienne et poussé par la curiosité il entre pour en savoir plus sur cette religion. Il s’y intéresse fortement et demande l’origine de cette croyance aux chrétiens. Ceux-ci lui répondent : d’« Ach-Châm ».
De retour auprès de son père, Salmân lui parle de sa découverte de la religion chrétienne tout en lui faisant part de son intérêt. Furieux, le père interdit son fils de sortir et le ligote pour éviter qu’il ne quitte la maison. Mais le garçon parvient finalement à s’enfuir et prendre ensuite la direction d’Ach-Châm avec une caravane.
A la recherche de la vérité
Arrivé à destination, Salmân entre en contact avec des responsables religieux et leur demande de rester pour apprendre davantage. Ces derniers acceptent mais le jeune homme ne tarde pas à découvrir qu’un prêtre détourne les biens destinés à l’aumône. A la mort de celui-ci, Salmân Al-Fârisî le dénonce aux chrétiens en leur indiquant le lieu où le prêtre cache son butin. Puis vient le successeur du prêtre : un religieux très pieux, dévoué et vertueux que Salmân estime énormément. Il reste à ses côtés jusqu’au jour de sa mort. Dans les dernières minutes de la vie de celui-ci, Salmân lui demande vers qui il va se tourner. Le prêtre lui suggère alors de rejoindre un autre religieux qui vit sa foi de manière exemplaire à al-Mousil.
Peu de temps après, le jeune homme s’exécute en débarquant à al-Mousil. Il retrouve l’homme en question qui accepte de le prendre sous son aile. Quelques temps après, le religieux meurt à son tour mais avant de donner son dernier souffle, il conseille Salmân d’aller à Nasybîn. Dans cette ville vit un homme qui adopte une conduite parfaite dans la vie et dans la foi. Une fois de plus, le jeune homme suit les recommandations et se rend à Nasybîn. Là, il est de nouveau bien accueilli et séjourne chez l’homme qu’on lui a recommandé. Cependant, celui-ci décède peu de temps après et sur son lit de mort, Salmân lui pose les mêmes questions : « Où dois-je aller ? Que dois-je faire ? ». En réponse, l’homme lui dit d’aller rejoindre un religieux résidant à Amûriyya.
Après l’enterrement, Salmân part à Amûriyya où il rencontre l’homme dont on lui a parlé. Après quelques années, cet homme meurt, mais contrairement aux autres religieux avant lui, il conseille à Salmân de partir en territoire arabe où un Prophète va bientôt faire son apparition. Il lui dévoile également quelques signes afin de le reconnaître.
Un compagnon fidèle du Prophète
Des marchands arabes passent un jour dans la ville. Salmân saisit alors cette occasion pour partir. Alors qu’ils sont en chemin vers le Hijaz, les marchands le trahissent et le vendent comme esclave à un juif. C’est ainsi que Salmân arrive finalement à Médine où il va travailler dans les palmeraies comme récolteur de dattes. Un jour, le prophète Muhammad (psl) passe par là afin de prêcher l’islam. Parti à sa rencontre Salmân réussit à confirmer les signes de la prophétie. Il adopte ensuite l’islam et devient très proche de Muhammad (psl). Celui-ci lui apporte d’ailleurs toute son aide pour l’affranchir de son esclavage.
Même si Salmân est connu pour sa foi inébranlable, il met sa connaissance de l’art de la guerre au profit du Prophète (psl). Ainsi, pendant le siège de Médine, il s’illustre au cours de la bataille du fossé en conseillant au prophète de creuser des tranchées pour protéger la ville. La tactique permet aux musulmans de résister aux attaques de leurs ennemis bien supérieurs en nombre. Salmân va assurer plus tard le gouvernorat de la Perse et cela en étant à la tête de plus de 30 000 soldats.
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La nuit du Destin – Almanach
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Chaque année, les musulmans attendent avec impatience les dix derniers jours du Ramadan pour célébrer Laylat al-Qadr ou la nuit du Destin. Selon le coran (97/1), celle-ci vaut plus que mille mois réunis soit 83 années et 4 mois d’adoration.
Une nuit de grande spiritualité
Parmi ses significations, le mot « Al-Qadr » veut dire « décret » ou « destinée ». En effet, c’est au cours de cette nuit que Dieu forge le destin de toute personne pour l’année suivante. Le Prophète Muhammad (psl) invite les croyants à chercher cette nuit bénie « parmi les nuits impaires de la dernière décade du mois de Ramadan ». D’après certains spécialistes de l’islam, celle-ci correspond à la nuit du 26 au 27ème jour du Ramadan.
Une nuit bénie
Laylat-Al-Qadr est une nuit empreinte d’une grande spiritualité puisque c’est au cours de cette nuit que le Coran est descendu des cieux pour être ensuite dicté au Prophète Muhammad (psl) par l’intermédiaire de l’archange Gabriel. « En vérité, Nous avons révélé le Coran dans la nuit de la Destinée. » (Coran 97/1)
Pendant cette nuit bénie, Dieu accorde son pardon et efface les péchés antérieurs de tous ceux et celles qui prient avec foi : « Qui veille la nuit du destin mû par sa foi et comptant sur la récompense de Dieu, tous ses péchés antérieurs seront pardonnés. ». L’éternel exauce également les implorations de toutes sortes en cette nuit et délivre de nombreuses âmes de l’enfer comme le livre saint le souligne : « La nuit de la destinée vaut plus que mille mois réunis ! » (Coran 97/3). C’est aussi : « au cours de cette nuit que descendent, avec la permission de Dieu, les anges et l’Esprit (saint) » (Coran 97/4).
Que faire pendant la nuit du Destin ?
La célébration de la nuit du Destin passe essentiellement par la prière, le don, la lecture méditée du livre saint, le dhikr et les invocations pour implorer le pardon de Dieu. Parmi ces dernières, Aïcha (Psl) a demandé au Prophète (Psl) : « Ô envoyé de Dieu, si je savais que c’était « Laylat-Al-Qadr », que dois-je dire en cette nuit ? » Le Prophète (psl) lui a alors demandé de répéter : « Seigneur, Tu es tout Pardonnant et Tu aimes le pardon, alors pardonne moi. »
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Prophète Isaac (psl) – Almanach
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Second fils d’Abraham, Isaac reçoit de Dieu le don de la prophétie tout comme son père et son frère Ismaël. En tant que prophète, Isaac (psl) exhortait les gens à adorer Allah en tant que Dieu unique.
Un miracle
Sarah, l’épouse du prophète Abraham (psl)était âgée de 90 ans et ne pouvait plus enfanter quand une bonne nouvelle lui est annoncée. Dieu dit : « Nous lui fîmes la bonne annonce d’Isaac comme prophète d’entre les gens vertueux. Et Nous le bénîmes ainsi que Isaac. Parmi leurs descendances il y a l’homme de bien et celui qui est manifestement injuste envers lui-même. » (37, 112-113). A la naissance d’Isaac, son père est alors âgé de 100 ans et son frère Ismaël (psl)en a 14.
Isaac, prophète de Dieu
A l’image de son frère et de son père, Isaac (psl) reçoit le don de la prophétie. Dieu dit : « Nous t’avons fait une révélation comme Nous fîmes à Noé et aux prophètes après lui. Et Nous avons fait révélation à Abraham, à Ismaël, à Isaac, à Jacob, aux Tribus, à Jésus, à Job, à Aaron et à Salomon, et Nous avons donné le Zabour à David » (Sourate 4 :163).
D’autres passages du Coran évoquent également cette révélation : Dieu dit : « Nous lui fîmes don d’Isaac et de Jacob; et de chacun Nous fîmes un prophète. Et Nous leur donnâmes de par Notre miséricorde, et Nous leur accordâmes un langage sublime de vérité. » (Sourate 19 : 49-50). Et dans un autre passage, Allah dit : « Nous lui fîmes la bonne annonce d’Isaac comme prophète d’entre les gens vertueux. Et Nous le bénîmes ainsi que Isaac. » (Sourate 37 :112-113).
Une bénédiction
A 40 ans, Isaac (psl) prend Rebecca comme épouse. Mais celle-ci étant stérile, il implore alors Dieu pour que sa femme lui donne des descendants. Par la bénédiction divine, Rebecca tombe enceinte et met au monde des jumeaux : le premier reçoit le nom d’Esaü et quant au second, il est dénommé Jacob.
Les prophètes Abraham (psl), Isaac (psl) et Jacob (psl) étaient bénis de Dieu. Allah dit: « Et rappelle-toi Abraham, Isaac et Jacob. Nos serviteurs puissants et clairvoyants. Nous avons fait d’eux l’objet d’une distinction particulière: le rappel de l’au-delà. Ils sont auprès de Nous, certes, parmi les meilleurs élus. » (Sourate 38/45-47).
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