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Depuis 1995, la date du 16 avril marque la célébration de la journée mondiale de lutte contre l’esclavage des enfants, un fléau mondial qui continue à faire des victimes et qui se renouvelle au contexte actuel.
« Merci Iqbal »
Loué par son père pour rembourser ses dettes à un commerçant de tapis, Iqbal, alors âgé de 4 ans, intègre une entreprise où d’autres enfants de son âge travaillent. Punis à chaque erreur, battus à chaque rébellion, ses enfants trouvent en Iqbal, fort et courageux, une référence.
Ayant réussi à s’échapper à ses 10 ans, Iqbal se fait entendre par les organisations humanitaires, les médias, les politiciens, etc. Le Pakistan, sous pression, cède et libère les enfants exploités, ferme des commerces et des fabriques. Pour beaucoup, le jeune militant dérange : il est alors assassiné le 16 avril 1995, le jour de la fête de Pâque.
Un mal qui perdure
Aujourd’hui, l’esclavage des enfants prend des formes diverses : obligation de travailler ou de mendier, utilisation dans les trafics d’organe ou de personnes, traite et contrainte à la prostitution, mariage précoce, etc.
En 2016, 40 millions d’individus vivent dans l’esclavagisme, un quart d’entre eux sont des enfants ; ce chiffre alarmant émis par l’OIT et l’OIM reflète la gravité de ce fléau mondial. Selon l’OIT, 152 millions d’enfants sont contraints de travailler en 2017, avec une forte concentration dans les pays les plus vulnérables et sinistrés.
Si la situation perdure aujourd’hui, c’est par manque d’harmonisation des juridictions internationales et par l’évolution des pratiques touristiques en faveur des trafiquants. Toutefois, les organisations internationales, telles que l’UNICEF, se mobilisent pour intervenir à tous les niveaux afin de mettre un terme à cette pratique contre le droit des enfants, mais il reste encore un long chemin à parcourir.
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