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Le 20 mai 2007 marque le décès de Driss Benzekri, homme politique d’origine marocaine. Il est connu pour ses actions en faveur des droits de l’homme.
Un défenseur des droits de l’homme
A l’âge de 24 ans, Driss Benzekri milite au sein d’une organisation d’inspiration marxiste-léniniste. Cette situation lui vaut une incarcération en 1974 sous le régime d’Hassan II. Après 17 ans, il sort libre tout en étant marqué par les tortures qu’on lui inflige durant son emprisonnement. En novembre 2003, il accepte d’assurer la présidence de l’IER (Instance Equité et Réconciliation) mise en place par le roi Mohamed VI. Cette entité a pour mission d’enquêter sur les violations de Droits de l’homme commises au Maroc entre 1960 et 1999.
De vibrants hommages
Driss Benzekri est atteint d’un cancer depuis de nombreuses années. Affaibli, il succombe le 20 mai 2007 à l’âge de 56 ans. Quelques heures avant son décès, il signe un texte portant sur la création d’une couverture médicale pour les victimes des années de plomb. Les obsèques de Driss Benzekri se déroulent à Khémis Sidi Yahia, son village natal. Le Prince Moulay Rachid et de nombreuses personnalités ont fait le déplacement.
On remarque aussi la présence de plusieurs militants des Droits de l’Homme, partis politiques et certains membres de la société civile. 30 minutes avant la prière du Dohr, le cortège funèbre rejoint la mosquée du village à 20km de la ville de Tifflet. Le transport de la dépouille est assuré par l’ambulance de la Protection civile. De nombreux marocains suivent le cortège en scandant « Allahou Akbar ». Après la prière effectuée à la mosquée, le cortège prend la direction du cimetière. Driss Benzekri est inhumé aux côtés de sa mère juste à proximité du mausolée Sidi El Mokhfi.
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