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Né le 18 mai 1048, Omar Khayyâm est un écrivain et savant persan. Ce philosophe à la sagesse unique est connu comme l’un des plus grands mathématiciens du Moyen-Age.
L’homme de science
Omar Khayyâm est l’auteur de deux traités importants dans l’histoire des algèbres. Le premier figure dans son Risāla fī’l-barāhīn ˓ala masā’il al-jabr wa’l-muqābala (démonstrations de problèmes d’algèbre) écrit à Samarcande en 1070. Dans cette théorie, le mathématicien tente de résoudre une équation cubique par leurs radicaux. Le deuxième traité est intitulé Sharh. mā ashkala min mus.ādarāt kitāb Uqlīdis (commentaires sur les difficultés de certains postulats du livre d’Euclide). Celui-ci est écrit à Ispahan en 1077 et propose une théorie sur l’axiome des parallèles.
On peut également citer la parution d’un traité sur la division d’un quart de cercle dans lequel Khayyâm détermine la valeur approchée d’une racine d’une équation cubique. En matière de physique, le savant s’intéresse notamment au problème de la balance et de la détermination de la composition des alliages. Il établit aussi des traités sur le sujet pour tenter de résoudre la question.
Le philosophe littéraire
Les poèmes d’Omar Khayyâm sont appelés rubaiyat (quatrains). Ils révèlent notamment la vision du savant face aux religieux et à la religion de son temps. Si certaines critiques dévoilent en ces écrits un flagrant scepticisme, d’autres s’accordent à affirmer que le poète serait plutôt un chantre de la liberté individuelle qui préfère tout simplement apprécier les plaisirs terrestres.
Toutefois, les œuvres d’Omar Khayyâm semblent séduire le grand public. Les Occidentaux ont notamment découvert ses poèmes grâce aux traductions en anglais d’Edward FitzGerald en 1859. Les traductions du perse en français ont été réalisées par l’orientaliste Franz Toussaint. Ainsi, Khayyâm devient une source d’inspiration à part entière pour bon nombre d’écrivains, de compositeurs et de poètes en Europe.
Les brillantes citations du savant sont également reprises dans divers scénarios de film comme dans « Pandora » et « Le portrait de Dorian Gray » – réalisés par Albert Lewin, ou encore « Poulet aux prunes » de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud.
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